La protéine, l'amie ou l'ennemie du siècle ?

La protéine... est-elle vraiment essentielle pour la santé ?
Combien faut-il en consommer par jour, réellement ? sous quelle forme ?
Les régimes protéinés sont-ils vraiment efficaces et sains pour la santé ?

?   ???

Mmmmm.... oui... quand on se penche vraiment sur la question,
on trouve de tout et n'importe quoi, on dit une chose et son contraire.

Bref : on n'en perd carrément son latin.

Mais... je crois que le problème centrale à toutes ces interrogations est bien plus profond : on a pris l'habitude de composer TOUS nos repas autour de LA protéine sainte qu'est la VIANDE (oui, j'en rajoute un petit peu mais... il faut dire qu'un repas sans viande équivaut chez nous à un repas sans valeur nutritionnelle, donc mes termes ne sont guère exagérés au final).
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Pourquoi en est-on arrivé là ? Quelle est l'importance réelle des protéines pour la santé ?

Alors, sur ce point, pas de révélation extraordinaire à vous faire : OUI, les protéines sont essentielles pour la santé.
La protéine est en fait une grosse molécule composée d'un grand nombre d'acides aminés, dont 8 dits "essentiels".
Pourquoi essentielles ?
Car elles ne peuvent pas être synthétisées directement par l'organisme, ce pourquoi on appelle "protéine complète" une protéine qui contient ces 8 acides aminés essentiels.

L'alimentation doit donc fournir ces protéines complètes qui permettent un bon fonctionnement de l'organisme, contribue à l'incessant renouvellement cellulaire... bref : c'est son carburant.

Voilà pourquoi la protéine est au centre de tous les débats.
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La viande est-elle la meilleure source de protéine ???

On associe systématiquement la protéine avec..... la viande.
Il faut dire que les viandes ne contiennent pas beaucoup de choses en dehors de ses protéines et de la vitamine B12.

A noter que les légumineuses contiennent bien plus de fer que la viande.

La raison de cette association protéine-viande c'est que beaucoup de protéines contenues dans les produits animaux (viandes-œufs-lait) contiennent les 8 des acides aminés essentiels en assez bonne quantité, donc ces protéines sont généralement mieux assimilées que les protéines végétales (car si un ingrédient contient des protéines complètes à hauteur de 50 % au total mais si l'un de ses acides aminés n'est présent qu'à 0,5%, les protéines ne seront assimilées par l'organisme qu'à ce taux au final : c'est à dire les 0,5%).

De fait, l'organisme n'a pas besoin de beaucoup de protéines complètes et les étiquettes sur les produits indiquant la valeur protéinique d'un produit n'est pas équivalente à la quantité de protéines que l'organisme va bien pouvoir utiliser.

Maintenant, je vais oser soulever une question que l'on ne se pose généralement jamais : chaque nutriment, essentiel et bon pour la santé, peut devenir nuisible en trop grande quantité.
Qu'en est-il de la protéine ?
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La protéine sur-consommée telle qu'elle est aujourd'hui, peut-être devenir nuisible pour l'organisme ?

On n'en parle jamais et pourtant cette question a toute son importance.

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Cet article n'est pas écrit pour justifier de quelconque prise de position personnelle, et donc subjective. Les informations qui vont suivre sont tirés d'un ouvrage écrit par un scientifique américain qui s'est penché pendant de nombreuses années (plus de 40 ans) sur les liens entre l'alimentation et notre santé. Ouvrage référencé à la fin de cette page. Il répertorie clairement TOUTES les études faites à ce sujet, par lui ou d'autres scientifiques... et autant vous dire que cette liste est très exhaustive.

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Campbell, par le biais de nombreuses études, recoupements, analyses (je la fais courte car son ouvrage fait plus de 400 pages), en est arrivé bien malgré lui à cette conclusion : OUI, les protéines, et plus précisément les protéines animales... ne nous sont pas favorables pour maintenir une bonne santé à long terme, surtout quand elles sont consommées telles qu'elles le sont aujourd'hui : à outrance, à tous les repas.

Pourquoi ?
Parce que la viande/produits animaux consommés à tous les repas avec bien souvent des féculents se fait au détriment de la consommation des végétaux (fruits, légumes, noix, graines, féculents, légumineuses, algues...) et de tous leurs apports : leurs  nombreuses vitamines, minéraux, protéines, fer, calcium, oligo-éléments, antioxydants, "bonne graisses", fibres...

Ce qui fait que la viande, pauvre en richesse nutritionnelle à contrario de celle des végétaux, contribue petit à petit à augmenter les radicaux libres de notre organisme, ces diverses substances qui entraînent un vieillissement prématuré de nos cellules et donc de tout notre organisme. Les végétaux, eux, riches en antioxydants, ont justement pour rôle de lutter contre ces radicaux libres. Ils renforcent ainsi notre organisme contre les agressions extérieures.

Ce pourquoi l'alimentation ne doit pas être prise à la légère mais être considérée comme un facteur important et essentiel pour se maintenir en bonne santé, être considérée comme une véritable médecine douce, comme un "traitement naturel" à long terme pour notre corps.

Campbell a donc mis en évidence le fait que, plus on mange de protéines animales, plus on favorise nos chances de développer une maladie grave comme :

• le diabète
• l'obésité
• les cancers, de toutes sortes : foie, sein, prostate, de l'estomac...
• les maladies du cœur
• les accidents cardio-vasculaire et cérébraux
• les maladies auto-immunes.... bref de bien des maladies.

Ce qui fait grandement réfléchir.

Ceci a été observé dans TOUS les pays : la courbe de ces pathologies augmente systématiquement en fonction de la proportion de produits d'origine animale consommés (lait, viandes, poissons, œufs).

Ce qui fait que ces maladies n'ont rien de dramatique en ce sens qu'elles ne sont pas le fléau de facteurs génétiques, mais la conséquence de nos habitudes alimentaires transmises de génération en génération.
C'est cela le problème réel.
Raison pour laquelle malgré les avancées de la recherche scientifique, l'apparition de ces maladies n'ont pas régressées, bien au contraire !

Campbell a mis en évidence (et là... c'est dingue) que même si une personne avait une maladie grave et avancée... que si cette personne se mettait à changer radicalement de mode alimentaire (assez pauvre en graisses et exempt presque totalement de produits animaux)... que la progression de la maladie régressait et que la santé de la personne s'améliorait grandement.

Des essais HUMAINS ont été faits par des médecins-chercheurs réputés, entre autre sur des personnes ayant du diabète de type 2 étant sous traitements, parfois de manière intensive... ces personnes, si elles suivaient ces prescriptions alimentaires suffisamment longtemps, n'avaient plus besoin de traitements au final alors que normalement... elles auraient dû continuer leur traitement très contraignant A VIE !

Inutile de préciser qu'elles n'ont plus changé de régime alimentaire après-coup.

Ces résultats ont été probants au delà de toute attente sur toutes les formes de pathologies que peuvent avoir les personnes (en dehors du SIDA même si cela peut peut-être améliorer les défenses immunitaires du corps pour lutter contre la maladie).

Dur à croire, oui je sais : moi même "dépiaute" actuellement ce bouquin encore une fois pour essayer de trouver la "bourde", là où le scientifique aura exagéré un tant soit peu ses résultats mais plus je le lis en détails... plus les bras m'en tombent comme on dit !!!

Cela mérite donc sérieusement de réduire grandement sa consommation de protéines animales (donc la viande, les œufs, le poisson, et les produits laitiers : lait / beurre / crème fraîche) pour qu'elles ne recouvrent au final qu'une petite partie de votre apport alimentaire. Le plus dur est donc de revoir sa façon de cuisiner. Ce blog, parmis d'autres sur la toile, s'agrémente de recettes au fil du temps dans ce but : vous montrer qu'il est tout à fait possible de cuisiner des plats savoureux sans l'ajout de protéines animales.
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Cela en vaut, je trouve, grandement la chandelle... même si au début, cela peut vous paraître bien compliqué comme changement : il suffit dans ce cas là de le faire progressivement, à votre rythme, et de privilégier des aliments non raffinés, bien plus nutritifs et riches en nutriments (le sucre blanc, la farine blanche... à part des calories, ces aliments ne contiennent quasiment aucun nutriment intéressant pour notre santé).

Si vous ne me croyez pas, et je vous comprend, et bien je vous encourage à lire cet ouvrage pour vous faire votre propre opinion : "le rapport Campbell", de Colin et Thomas Campbell, Edition Ariane, paru en 2008. Cet ouvrage est "la plus vaste étude internationale à ce jour sur la nutrition".
Votre santé en vaut peut-être le prix ! (20 € l'ouvrage)
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