Aspartame : SAGA 2
Le petit canard apporte de l'eau à mon moulin !
Et oui, dans le Canard de la semaine - celui du mercredi 19 janvier 2011 très exactement - en page 6 à la rubrique très instructive :
Le sujet de l'aspartame est remis au goût du jour vu qu'un nouveau débat est relancé sur cet édulcorant et ses effets sur la santé (que j'avais déjà évoqué il y a quelques temps dans cet article "Aspartame et glutamate : les meilleurs amis des industriels").
Maintenant, je fais place à l'article que je vais vous retranscrire dans son intégralité ici :
(en l'espaçant un peu plus et en mettant en avant les effets graves qui ressortent de ces études quant on consomme ce fameux édulcorant) :
"LES RATS n'aiment pas l'aspartame. La nouvelle a secoué tous les accros du Coca light et autres sodas allégés. En saupoudrant de ce faux sucre la gamelle d'une centaine de rats de labo, des chercheurs italiens se sont aperçus que les joyeux rongeurs développaient des cancers du foie et du poumons.
Les scientifiques de l'institut Ramazzini, le centre de recherche en cancérologie de Bologne, ont poussé le vice jusqu'à nourrir les mères des rats cobayes pendant la gestation.
Quelques mois avant, une équipe danoise avait montré que les femmes qui pendant leur grossesse consommaient tous les jours une cannette de soda à l'aspartame augmentaient leur risque de fausse couche de 27 %. Et de 75 % avec quatre cannettes !
Dommage quand on sait que 6 000 produits épicés à l'aspartame, du yaourt allégé aux sucrettes pour le café, squattent actuellement les rayons.
Cela fait seulement dix-huit ans que l'on a des doutes sur l'innocuité de cet édulcorant.
En 1992, déjà, on le soupçonnait d'aggraver les crises d'épilepsie chez les enfants ; en 1995, de favoriser les tumeurs du cerveau ; en 2005 , on s'interroge sur les leucémies et les cancers du sein...
Qu'à cela ne tienne, les agences sanitaires nous ont toutes juré la main sur le cœur qu'on pouvait en avaler les yeux fermés, à condition de ne pas s'en gaver.
Question :
y aurait-il eu, comme pour le Mediator, un retard à l'allumage ?
Il est vrai que les fabricants de faux sucre financent moult études qui concluent au zéro danger.
Il y a un an et demi, aux Entretiens de Bichat, la directrice du labo de toxicologie alimentaire de l'Université européenne de Bretagne expliquait ainsi, à l'occasion d'une table ronde organisée par Coca-Cola France, "Pourquoi nous devons avoir confiance dans la sécurité d'emploi et l'innocuité des édulcorants intenses".
Manquait juste une petite info : la chercheuse en question était alors membre du comité scientifique de l'un des trois plus grands fabricants d'édulcorants au monde ("Conflit", 23/9/2009).
Ralf Walton, un médecin américain, a eu la bonne idée, en 1996, d'éplucher les publications scientifiques sur les conséquences de l'aspartame pour la santé.
Bizarrement, alors que 99% des études financés par les industriels des faux sucres ne trouvaient aucun effet délétère, 92% des recherches scientifiques qui n'avaient pas touché un kopek de l'industrie révélaient, elles, un effet délétère."
Et, le mot de la fin de cet article :
"Vous reprendrez bien une sucrette ?"
Pas grand chose à rajouter à cet article en somme à part, encore une fois, au fait de rester vigilent sur tout ce que les industriels peuvent nous proposer de "miraculeux" aujourd'hui : plus que jamais, on a intérêt à devenir des consommateurs avertis !
Tous ces produits nous incite uniquement à consommer davantage sans scrupules si je puis dire, en s'imaginant que cela n'aura ni d'impact sur notre poids, ni sur notre santé (diabète, cholestérol...) et cela.... s'est toujours avéré faux avec le temps !
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